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La turbine "Francis"

La turbine Francis vue depuis la terrasse du château (c) Ph : Alain Devise ; CD24
La turbine "Francis" vue depuis la terrasse du château (c) Ph : Alain Devise ; CD24

Le bâtiment abritant la turbine "Francis" a été initialement construit en 1877 pour abriter la roue hydraulique du laminoir ébaucheur, appelé gros mill en référence à la méthode d’affinage anglaise adoptée par les maîtres de forge dans les années 1865-1970. Il s’agit d’une construction sur poteaux bois dont la charpente pénètre dans le versant ouest de la toiture de la tréfilerie. Les soubassements en pierre de schiste correspondent d’une part aux maçonneries de la chambre d’eau de la turbine hydroélectrique et d’autre part aux piliers d’angle du bâtiment de l’affinerie aujourd’hui disparu.

L'installation de la turbine

  • Cliquer pour agrandir : Turbine "Francis", coupe longitudinale ; extrait du plan d'installation ; 1921 (c) Fonds Combescot, série 20J, AD24
    Turbine "Francis", coupe longitudinale ; extrait du plan d'installation ; 1921 (c) Fonds Combescot, série 20J, AD24
  • Cliquer pour agrandir : Turbine "Francis", coupe transversale ; extrait du plan d'installation ; 1921 (c) Fonds Combescot, série 20J, AD24
    Turbine "Francis", coupe transversale ; extrait du plan d'installation ; 1921 (c) Fonds Combescot, série 20J, AD24
  • Cliquer pour agrandir : Turbine "Francis", vue de la chambre d'eau ; 2012 (c) CG24
    Turbine "Francis", vue de la chambre d'eau ; 2012 (c) CG24
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Commandée aux usines de Pont St Ulze dans la Drôme en 1921, la turbine "Francis" a été installée par les maîtres de forge en 1922. Il s’agit d’une turbine centripète à axe vertical (1) immergé dans une chambre d’eau ouverte (2). Elle développe une puissance de 50CV en utilisant une hauteur de chute de 3 mètres avec un débit de 1600 litre/seconde.

  • Cliquer pour agrandir : (3) Entrée de la chambre d'eau et du canal de fuite ; 2012 (c) CD24
    (3) Entrée de la chambre d'eau et du canal de fuite ; 2012 (c) CD24
  • Cliquer pour agrandir : (3) Le canal de fuite, sortie de la chambre d'eau ; 2012 (c) Phot. : SARL Romoeuf ; CD24
    (3) Le canal de fuite, sortie de la chambre d'eau ; 2012 (c) Phot. : SARL Romoeuf ; CD24
  • Cliquer pour agrandir : (3) Le canal de fuite, maçonnerie souterraine ; 2012 (c) Phot. : SARL Romoeuf ; CD24
    (3) Le canal de fuite, maçonnerie souterraine ; 2012 (c) Phot. : SARL Romoeuf ; CD24
  • Cliquer pour agrandir : (3) Sortie du canal de fuite ; 2012 (c) Phot. : SARL Romoeuf ; CD24
    (3) Sortie du canal de fuite ; 2012 (c) Phot. : SARL Romoeuf ; CD24
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Le canal de fuite (3) de la turbine reprend le tracé du canal de fuite du laminoir de 1868 qui lui-même correspond au tracé réaménagé du canal du bocard de 1812. Le canal est souterrain sur toute sa longueur sauf à la sortie de la chambre d’eau où sont installées les commodités (4) anciennement utilisées par les ouvriers de la tréfilerie.

Anciennes commodités à la sortie de la chambre d'eau ; vers 1980 (c) Fonds ASFSL, série 114J, AD24
Anciennes commodités à la sortie de la chambre d'eau ; vers 1980 (c) Fonds ASFSL, série 114J, AD24

la production d'electricité

Fonctionnement de la turbine ; 2012 (c) CD24
Fonctionnement de la turbine ; 2012 (c) CD24

Cette turbine (5) était destinée à produire de l’électricité domestique pour la forge, le château et le bourg de Savignac-Lédrier. Elle est équipée d’une transmission horizontale (6) couplée à une génératrice (7) à courant continu d’une puissance de 30KW sous 120 volts. Le courant produit alimente le tableau électrique (8) occupant la face interne du bardage bois recouvrant le pignon ouest du bâtiment.

(6) Transmission horizontale de la turbine ; 1980 (c) Phot. Ph. Lair ; Fonds ASFSL, série 114J, AD24
(6) Transmission horizontale de la turbine ; 1980 (c) Phot. Ph. Lair ; Fonds ASFSL, série 114J, AD24
(7) Génératrice de la turbine ; 1980 (c) Phot. Ph. Lair ; Fonds ASFSL, série 114J, AD24
(7) Génératrice de la turbine ; 1980 (c) Phot. Ph. Lair ; Fonds ASFSL, série 114J, AD24
(8) Tableau électrique ; 1980 (c) Phot. Ph. Lair ; Fonds ASFSL, série 114J, AD24
(8) Tableau électrique ; 1980 (c) Phot. Ph. Lair ; Fonds ASFSL, série 114J, AD24

En 1926 la turbine est dotée d’un régulateur de vitesse (9) fourni par la Société Alsacienne de Construction Mécanique de Mulhouse. En régulant la vitesse de la turbine cet équipement a pour but de contenir les chutes de tension du courant éclectique distribué sur le réseau.

(9) Régulateur de vitesse de la turbine ; 1980 (c) Phot. Ph. Lair ; Fonds ASFSL, série 114J, AD24
(9) Régulateur de vitesse de la turbine ; 1980 (c) Phot. Ph. Lair ; Fonds ASFSL, série 114J, AD24
(9) Régulateur de vitesse, extrait de plan ; 1926  (c) Fonds Combescot, série 20J, AD24
(9) Régulateur de vitesse, extrait de plan ; 1926 (c) Fonds Combescot, série 20J, AD24

L'alimentation électrique

  • Cliquer pour agrandir : L'alimentation électrique de la forge au château ; vers 1920 (c) Ed. Mazaudon ; CD24
    L'alimentation électrique de la forge au château ; vers 1920 (c) Ed. Mazaudon ; CD24
  • Cliquer pour agrandir : L'alimentation électrique de la forge au château ; vers 1920 (c) Ed. J Nouaille ; CD24
    L'alimentation électrique de la forge au château ; vers 1920 (c) Ed. J Nouaille ; CD24
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La ligne électrique principale (10) quittait la forge en direction du château en s’appuyant  sur le poteau (11) engagé dans la maçonnerie du mur de la terrasse surplombant le site. Aujourd’hui encore le même cheminement du réseau est utilisé mais en sens inverse et avec de nouveaux équipements. Ainsi depuis 1950 la forge ne produit plus d’électricité. Elle n’est plus le point de départ de l’alimentation électrique du réseau  mais son point terminal.