Scierie : une activité annexe
Dans les années 1930 une modeste scierie mécanique est installée dans un hangar en bois construit en rive droite de l’Auvézère et en bordure du chemin rural desservant la forge. D’une longueur de 20 mètres sur une largeur de 10 mètres, ce bâtiment est structuré en six travées composées de poteaux et poutres supportant une charpente à ferme. La toiture est en tuile mécanique plate à emboitement. Par endroit le bardage en planche sert de parement au bâtiment.
Destinée principalement au débitage de planches, la scierie (1) était équipée d’une scie à ruban, d’une machine universelle avec raboteuse et d’un moteur électrique alimenté en courant continu de 110-115 volts par la turbine "Francis" (2). Celle-ci fournissait également l’éclairage du bâtiment.
Propriété du maître de forge, la scierie était exploitée par l’un des ouvriers d’entretien moyennant le versement d’une redevance annuelle. Elle servait également à la fabrication des pièces de bois indispensables à l’entretien des bâtiments du domaine comme à celui des machines de la forge. Cette activité de transformation du bois restera anecdotique et cessera au milieu du 20ème siècle.
Dans les années 1990, le hangar est à l’état de ruine et menace de s’effondrer. Les machines les plus importantes ont disparu. Il ne subsiste que le moteur électrique, le banc de scie en mauvais état et une partie des arbres de transmission avec leurs poulies. Un programme de travaux est lancé en 1994-1995 pour la restauration du bâtiment.